La scène technologique s’anime avec l’annonce officielle de la NVIDIA GeForce RTX 5090, récemment présentée durant le CES de janvier 2025. L’excitation est palpable, en particulier pour les amateurs de performance graphique. Après une attente conséquente, des benchmarks ont commencé à émerger, promettant des révélations quant aux capacités de cette nouvelle carte graphique par rapport à son prédécesseur, la RTX 4090. Ce compte-rendu se penche sur les détails techniques et les premiers résultats qui alimentent le débat sur la supériorité de cette carte.
Des performances impressionnantes sous OpenCL et Vulkan
Lors de tests effectués sur Geekbench, les résultats préliminaires pour la RTX 5090 sont tout simplement remarquables. Pour des configurations similaires, comprenant une carte mère ASUS et un processeur Intel Core i9-12900K, les scores varient entre 331 525 et 367 740 points en OpenCL. À partir de la meilleure valeur, le gain par rapport à la RTX 4090 est d’environ 16 %.
Mais c’est dans les performances avec Vulkan que la RTX 5090 marque un tournant, avec un score de 359 557 points, représentant un écart significatif par rapport à la moyenne de 262 487 points de la RTX 4090. Ce bon de 37 % pourrait transformer l’expérience de nombreux jeux et logiciels exploitant cette API spécifique.
Précautions à prendre sur les résultats révélés
Malgré cette lueur d’espoir, les benchmarks doivent être interprétés avec prudence. Les conditions exactes des tests, telles que la fréquence du GPU, les températures, et les pilotes utilisés demeurent inconnues, ce qui peut influencer les résultats. OpenCL et Vulkan ne garantissent pas l’expérience réelle en gaming. Les améliorations apportées par le DLSS 4 risquent également d’embrouiller le tableau, car elles peuvent fortement influencer les performances sans qu’il y ait une réelle avancée en hardware.
Diverses sources, notamment Tom’s Hardware, suggèrent qu’un test indépendant devrait faire surface d’ici le 24 janvier 2025, quelques jours avant la sortie officielle prévue. La communauté sera donc attentive à ces résultats pour mieux appréhender ce que la RTX 5090 a réellement dans le ventre.
À ne pas oublier : la dynamique entre hardware et logiciel
Une dynamique intéressante émerge des retours utilisateurs. D’un côté, certains affirment que les gains de performance sont principalement attribuables aux améliorations logicielles, notamment via le DLSS 4, et les qualifient de tricheries. D’un autre côté, il est indéniable que la puissante architecture de la carte, avec plus de 21 760 cœurs, jouera un rôle fondamental dans la manière dont elle se comportera avec des charges plus lourdes.
Alors que les chiffres suggèrent une amélioration modérée sous OpenCL et des évolutions notables avec Vulkan, il restera à voir comment la RTX 5090 s’en sortira avec des applications plus variées, comme le logiciel Blender, où un gain de 34 % a été évoqué parmi de nombreuses versions différentes.
Avec son prix élevé, la nouvelle RTX 5090 se situe dans un segment haut de gamme. Le débat sur ses réelles performances bouleverse la communauté technique, mais elle a indiscutablement le potentiel d’intéresser ceux qui cherchent à tirer profit de la puissance graphique à son maximum.
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